Medjoudj:«Compenser nos manques par l’engagement»

CS ConstantinePeut-on dire que votre groupe est prêt pour cette saison ?
On l’a dit en de multiples occasions que le temps nous a manqué pour une meilleure préparation dans tous les domaines.

Et comme l’effectif a été complètement remanié, cela exige plus de temps, de travail et de répétition. Le staff technique, conscient de cet état de fait, a concocté un programme qui devait tenir compte de tous ces paramètres. Nous avons donc forcé un peu pour être plus compétitifs. D’ailleurs, au fil du temps, le groupe a progressé dans certains domaines. Dire que nous sommes tout à fait prêts est assez prétentieux, mais nous sommes sur la bonne voie.

Vous débutez face à l’ASMO, une équipe de qualité…

C’est certain que notre adversaire oranais a de tout temps réussi à avoir un ensemble cohérent qui pratique un bon football. Pour cette saison, nous n’avons pas d’éléments précis pour porter un quelconque jugement sur notre vis-à-vis. Il est certain qu’il va présenter un onze de valeur, comme à l’accoutumée. De plus, il évolue devant son public et ne tient nullement à passer à côté à l’entame du championnat. D’ailleurs, peu importe notre adversaire, nous devons tout mettre en œuvre pour marquer notre entrée et nous donner confiance avec un résultat positif.

Selon vous, où se situe votre handicap actuellement ?

Comme toutes les équipes de notre groupe, nous avons de bonnes et de moins bonnes choses. S’il y a une grande disponibilité de mes coéquipiers qui ne rechignent guère à la tâche, il y a ce côté physique qui ne peut venir qu’avec le temps et un nombre élevé de rencontres officielles. Comme je l’ai dit, avec un effectif remanié dans de fortes proportions, on cherche toujours cette cohésion entre les différents compartiments qu’entre les joueurs eux-mêmes qui doivent s’habituer à la façon de faire de leurs coéquipiers. A Oran, on se doit de compenser justement les lacunes pour une énorme débauche d’énergie et de solidarité tout au long de la rencontre.

De par votre longue expérience au CSC, comment vivez-vous la pression ?

Le CSC est un club populaire qui a beaucoup de spécificités. Il y a des saisons où l’équipe a failli par excès de pression, et ce, en dépit de sa valeur. C’est pour cette raison que je souhaite que les gens puissent comprendre qu’il faudrait nous laisser le temps de prendre nos marques et nos repères afin d’être plus libérés et espérer donner le meilleur de nous-mêmes. L’apport de nos supporters est appréciable à bien des égards, mais lorsque cela dépasse l’entendement, c’est l’équipe qui flanche et tout le monde est perdant dans ce cas. J’espère que les gens ont tiré les enseignements de nos multiples ratages et observeront un autre comportement pour que les choses puissent progresser.

 

Entretien réalisé par Tahar Aggoune


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