Janackovic:«Nous sommes dans les normes»
D’abord, un avis sur le parcours de votre formation ?
Je peux dire sans risque de me tromper que nous sommes sur la bonne voie et que les résultats actuels reflètent parfaitement les efforts consentis tant par le staff technique que par les joueurs eux-mêmes.
Nous avons commencé dans la difficulté avant d’y voir plus clair, et je suis assez satisfait de tout ce qui se fait.
A ce jour, pas moins de 22 joueurs ont été utilisés. Cela sous-entend-il que vous êtes encore à la recherche de l’équipe type ?
Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours eu des indisponibilités tant pour blessures que pour suspension et cela m’a poussé à essayer des variantes pour trouver la meilleure des formules. J’ai commencé par stabiliser le poste de gardien avant de passer au réseau défensif et après le milieu du terrain. Pour l’heure c’est le réseau offensif qui me préoccupe encore et beaucoup d’efforts doivent être faits dans ce registre.
Justement, Farès, Djabelkheir et Zegrour n’ont pas encore marqué ?
Dans ma conception, tout le monde doit être en mesure de marquer, mais il faut admettre que nous avons encore certaines contraintes au niveau de l’attaque. J’ai dû essayer plusieurs variantes et je commence à y voir plus clair. Nous avons entamé un travail spécifique dans ce registre et j’espère trouver des solutions dans un proche avenir. Les plus concernés par ce travail sont Farès, Djabelkheir, Hami, Dob et Zegrour.
Seuls deux éléments ont évolué la totalité des 7 rencontres ?
En effet il s’agit du gardien de buts Daïf et du milieu de terrain Khellaf. Pourtant au départ, on m’a que très peu conseillé ces deux éléments. Le gardien est très généreux dans son travail et il carbure à fond. Durant ses prestations, il nous a sauvés à maintes reprises. Le jeune Khellaf se dépense sans compter. Il couvre beaucoup de distance dans la rencontre et prouve qu’il est utile au groupe.
La bonne prestation des vôtres à Tlemcen va-t-elle vous pousser à changer le onze ou à le garder ?
Je crois que je vois le but de votre question qui reste relative à la composante de l’axe central. Les deux éléments alignés en lieu et place du duo Kabri-Benabdallah ont fait ce qu’il fallait, mais j’estime qu’il ne faut brûler les étapes et tabler encore sur l’expérience de notre ancien axe.
Mais vous avez gagné une nouvelle paire ?
Effectivement. C’est ma satisfaction, car, maintenant, je sais que je pourrai compter sur les éléments alignés dans un championnat qui est encore long et semé d’embûches.
Peut-on dire que vous travaillez dans de bonnes conditions ?
Dans l’ensemble, oui. Mais, il y a encore certaines imperfections. Par exemple, le problème de terrain. On ne peut utiliser une structure où je peux imposer le huis clos afin d’avoir plus de tranquillité pour préparer mon équipe. Je ne parle pas de la rencontre à venir devant le MOC mais de toutes les autres. De plus, il y a des moments où nous sommes dans l’obligation d’organiser de petits regroupements afin de redynamiser notre collectif. J’espère qu’avec le temps on pourrait être en mesure d’avoir ce minimum. Il y va de l’avenir du groupe dans un championnat qui commence à s’équilibrer.
Dans l’environnement du CSC, on a remarqué que l’équipe est assez technique par rapport aux saisons passées…
Cela me fait plaisir même si je dois vous dire que nous avons encore du pain sur la planche. Notre groupe est nouveau et ce n’est qu’à force de répétition et de travail que l’on pourrait postuler à avoir les meilleurs automatismes possibles. Nous sommes sur la bonne voie, il ne faut pas s’enflammer et rester lucides dans tout ce que nous faisons.
Un mot sur le prochain rendez-vous devant le MOC…
Je vous en parlerai demain. C’est promis.
Entretien réalisé par Tahar Aggoune - Le buteur