Mazar reste et dénonce
Finalement, le président du CSC Mourad Mazar est bien parti pour rester à la tête du club phare de l’antique Cirta. La conférence de presse qu’il devait animer hier n’a pas eu lieu, Mazar ayant décidé de calmer le jeu suite aux assurances fournies par les autorités locales.
Hier, le boss du CSC était à Alger pour «affaires», apprend-on.
Dimanche, il avait laissé entendre qu’il démissionnerait de la présidence du club sans fournir les motifs de sa décision. Finalement, il semblerait que son désir de quitter le navire des Sanafir était une réponse au mauvais traitement que les services des douanes de l’aéroport de Constantine lui ont réservé à son retour de Lyon (France). Une ville où il réside avec sa petite famille et d’où il a ramené un lot d’équipements (30 ballons et des paires de gants pour les gardiens de but) mais surtout les 35 000 billets confectionnés dans l’Hexagone qui devaient être écoulés lors du derby de jeudi soir face au MOC. Mazar, qui a incriminé les services des douanes, a relevé que ce blocage est une forme de «revanche» de la part des agents de la douane de l’aéroport de Constantine qui seraient mécontents suite au sort connu par leur pair, reconnu coupable d’avoir exigé et pris un des 40 survêtements de l’équipe que Mazar avait ramenés dans ses bagages. La décision de la direction régionale des douanes de mettre au frigo ce douanier aura été, selon Mazar, le détonateur de cette chasse aux sorcières. Ceci malgré les démarches de Mazar positivement accueillies par les plus hauts responsables de l’institution douanière. Le président du CSC a tenu à dénoncer le fait du prince qui pénalise son club et ses supporters qui ne pourront pas bénéficier à temps des billets d’entrée confectionnés en France pour endiguer les fuites et la contrefaçon qui ont coûté cher à la trésorerie des Vert et Noir.
M. B - Le soir d'algérie