Arama : «Je suis d’accord sous condition»
Pouvez-vous nous confirmer votre vœu de postuler à la présidence du CSC.
D’une certaine façon, oui puisque l’idée ne date pas d’aujourd’hui mais elle vient de prendre forme avec la proposition de gens proches du CSC qui estiment que notre club devrait être pris en charge afin de lui éviter une déperdition certaine.
J’ai donc rencontré plusieurs membres influents et nous avons fait le tour de la question. Mon accord reste sujet à une aide effective des proches, donc à des conditions précises.
Peut-on connaître la nature deces conditions.
Nul n’ignore que le CSC traverse une phase cruciale, conséquence d’une gestion approximative depuis plusieurs saisons. Déjà, le club a perdu beaucoup de choses et semble aller de mal en pis. Et comme les problèmes sont connus de tous, j’ai estimé qu’il fallait que plusieurs membres influents soient à mes côtés. Leur implication ne doit pas être verbale mais se traduire par des actes concrets. J’ai exigé qu’ils contribuent matériellement pour pouvoir entamer notre travail. On aura ensuite le temps nécessaire de penser à l’assainissement de la situation qui empêche les bonnes volontés de s’exprimer pleinement.
Peut-on dire que vous êtes partant pour la présidence.
Pour l’heure, nous sommes en train d’étudier cette éventualité. Si j’arrive à adopter ma stratégie et être secondé par des personnes compétentes et dévouées, je déposerai sans hésitation aucune ma candidature. Nous avons une date de dépôt des dossiers qui a été fixée à jeudi prochain. Si tout va comme je le souhaite, je postulerai à la présidence. Ce n’est qu’après que je dévoilerai mon plan d’action à l’assemblée générale qui doit y adhérer pleinement. En tout cas, cela exige beaucoup d’efforts de la part de tous ceux qui portent le CSC dans leur cœur.
Une chose est sûre, le CSC se porte très mal…
C’est un constat que personne ne peut nier. La meilleur preuve, c’est cette incapacité à trouver un candidat en mesure de gérer le club. Il y a tellement de problèmes que cela a fini par décourager toutes les bonnes volontés. Beaucoup refusent de s’engager sachant pertinemment qu’ils vont avoir à gérer des situations antérieures, telles la perte des biens du club et les dettes qui freinent son évolution. Si on veut l’extirper de cette situation, il faut travailler main dans la main et résoudre le problème des créances. Sans cela toute idée constructive serait vouée à l’échec.
Entretien réalisé par Tahar Aggoune -Le buteur