CSC : Toujours au point mort
Les jours se suivent et se ressemblent dans un CSC est au bord de l’abandon.L’actuel comité qui gère les affaires du club est en train de faire preuve d’une passivité déconcertante alors que les problèmes demeurent posés dans leur entité..
L’on assiste ici et là à des réunions de concertation entre Bouhlassa, le président, et ses membres, mais aucune décision notable, surtout ferme, n’est venue apporter un quelconque soulagement dans une famille clubiste qui n’arrive plus à comprendre ce qu’il lui arrive.Pourtant des mesures s’imposent avant qu’il ne soit trop tard dans bien des registres, tels l’avenir immédiat de l’équipe, la régularisation des joueurs, la fermeté dans la décision à l’encontre des joueurs ayant quitté le club et aussi les motifs qui leur sont reprochés.A ce jour, personne n’est en mesure de donner une explication plausible à l’absence de Benmoussa, Naceri, Harnane, Chenine,Meziani et autres.
Pour l’administration, ce sont les joueurs et pour ces derniers, c’est l’administration.Chacun rejette la balle sans avancer les vrais motifs du conflit.Reste que, pour le groupe qui travaille à l’heure actuelle, le mérite revient sans conteste à l’entraîneur Denni qui se débat seul pour faire face à l’humeur des joueurs, à l’absence de moyens et à une organisation des plus approximatives.De leur côté, les membres actuels sont dans l’obligation de faire face à une levée de boucliers de la part de certains membres de l’assemblée générale lesquels manifestent leur colère et affichent clairement leur souhait de voir ce bureau jeter l’éponge.Une situation qui nous rappelle étrangement celle vécue la saison d’avant et qui a mis le club à genoux.Du côté du CSC, on ne semble aucunement retenir les leçons du passé car la qualité première de ceux qui ont pris en charge le club reste le fait de proposer et de parler à défaut de passer aux actes.Une fin de saison difficile et délicate.Ne dit-on pas que celui qui sème le vent récolte la tempête ? Et le CSC est en plein dans une tempête qui pourrait lui porter un grave préjudice.
T.Aggoune
