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Une fois de plus, le CS Constantine n’a pu faire mieux que de revenir bredouille de son déplacement. Une situation qui confirme si besoin est toutes les difficultés que rencontrent les coéquipiers de Medjoudj en dehors de leurs bases.

Pourtant, ce déplacement à Biskra a nécessité une préparation sérieuse et une forte mobilisation tout au long de la semaine qui a précédé la rencontre. Mais rien n’y fit car les Constantinois ont de nouveau péché par un jeu approximatif et surtout par un manque d’imagination offensive. Ce qui devait faire dire à l’entraîneur Slimani : «Je dois reconnaître que mes joueurs n’ont pas eu la réaction escomptée et pourtant nous avons pris les devants. Hormis le dernier quart où l’on s’est retrouvés dans l’obligation d’attaquer, nous avons été hésitants le reste du match. J’en arrive à la simple conclusion qu’il reste cette pression pesante sur les joueurs dès qu’ils évoluent à l’extérieur.

Avec cette peur de perdre, personne ne prend ses responsabilités et cela entraîne le groupe vers la défaite. C’est devenu très préoccupant et j’ai vraiment du mal à trouver les mots pour justifier pareil comportement. Concernant l’avenir, je ne sais quoi dire, surtout que nous allons encore être en alerte durant les cinq jours à venir avec à la clé un derby face au voisin mociste et un autre dangereux déplacement à Bel-Abbès.»

Une déclaration qui se passe de tout commentaire. Au niveau du club phare de la ville des ponts, l’on reste toujours perplexe devant autant de ratages hors de Constantine.

T. Aggoune

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