CS Constantine, C
Le moins qu’on puisse dire c’est que les choses à la maison du CSC ne sont pas au beau fixe. En effet, les Sanafir n’étaient toujours pas au complet jeudi, au troisième jours de la reprise, et la direction a pris ses responsabilités puisqu’elle a dépêché un huissier de justice pour constater les absences..
Ainsi, d’après Bouhlassa, le président de la commission de sauvegarde, il a été décidé de mettre les joueurs devant leurs responsabilités. “Pour l’heure, ils sont considérés comme étant en abandon de poste car la reprise a été fixée pour ce mardi et ils devaient tous y assister. Le club est toujours leur employeur ; des mesures vont être prises à l’encontre des retardataires, puisqu’ils vont passer devant le conseil de discipline, alors que pour les autres, s’ils ne réintègrent pas leur équipe ce samedi, c’est purement la résiliation du contrat et on va informer la LNF de cela”, a-t-il indiqué.
En effet, seulement dix joueurs ont répondu à l’appel à la séance de reprise. Ce sont essentiellement ceux qui “résident” à Constantine, à savoir Medjoudj Griche, Sissaoui, Gahch, Chaouaou, Bouabellou, Gerfi, Boulaïnine, Belgherbi et Saïbi qui se sont joint au groupe jeudi, ainsi que deux juniors, sous les yeux de Denni, dépité, qui se retrouve de nouveau seul à la barre technique. Une séance qui s’est résumé à un galop d’entraînement où ils ont fini à six. Ce dernier, interpellé à la fin de la séance, nous dira : “Je pense que l’ensemble du groupe sera la demain, chacun a ses raisons. Peut-être que certains avaient peur de la réaction du public. En tout cas, ils doivent justifier cela devant la direction puisqu’un huissier de justice a noté leur absence. Ils doivent revenir au plus vite car ces défections nous pénalisent et ne nous permettent pas de bien préparer la suite du parcours. J’espère qu’ils vont se montrer responsables car le CSC n’a toujours pas assuré son maintien.”
Liberté-Foot
