Les assemblées générales du CSC se suivent et se ressemblent toutes.
Encore une fois, la énième AG élective, organisée jeudi dernier à la maison de jeunes de la cité Filali, n’a pas abouti à l’élection du président tant attendu depuis la démission de Ghoualmi en novembre 2006 car, depuis, le club n’a dû sa survie qu’au directoire mené par Boudjeriou et au comité de sauvegarde présidé par Bouhlassa, qui se sont succédé à la direction du club durant les deux dernières saisons.
Le dernier venu, Allam, qui a fait beaucoup de bruit autour de sa candidature, s’est retiré un jour avant les élections pour des raisons aussi ambiguës que mystérieuses. Dans son entourage, l’on parle de menaces de mort de la part de certains inconditionnels.
L’assemblée qui l’a admise en tant que membre lors de l’AGO de lundi dernier l’en a très vite exclu, trois jours plus tard. C’est dire que le dernier espoir du club s’est volatilisé avec le retrait forcé ou surprise de l’ex-candidat Allam. Seul point de satisfaction, le calme qui a marqué les travaux de ladite assemblée, contrairement à celle de lundi dernier, caractérisée par une anarchie générale. Certains sages ont appelé au calme et à la retenue, à l’image des ex-présidents, qui ont demandé d’ajourner cette assemblée élective pour une semaine. Peut-être que d’ici là, un membre aura le courage nécessaire de se présenter pour la présidence du club. Rendez-vous est donné pour jeudi prochain à 17h à la maison de jeunes de Filali.