MCO 1 - CSC 0
Oran, stade Habib-Bouakeul : beau temps, affluence nombreuse.
Arbitrage de M. Amalou, assisté de MM. Ibelaïden et Talbi.
But : Mezouar (31') pour le MCO.
Avertissement : Hammi (CSC).
MCO : Mezaïr, Benayada, Bengorine, Kechamli, Ouasti, Cherif El-Ouazzani, Benatia (Aïni 72'), Mezouar (Boussaâda 85'), Chaïb, Sebbah et Belghomari (Balegh 69').
Entraîneur : Belatoui.
CSC : Daïf, Hazzi, Chaouaou, Benabdallah, Belhemdani, Meziani (Nahili 46'), Lakhal, Boulemdaïs, Rabta, Ghecham (Hammi 66') et Zegrour.
Entraîneur : Castaneda.
Grâce en grande partie à un superbe coup franc d'un très inspiré Arafat Mezouar à la demi-heure de jeu, ainsi qu'à la grande pression exercée par l'exigeant public d'un Bouakeul en ébullition, le Mouloudia d'Oran a fait, hier après-midi, un pas important vers l'accession, mais sans pour autant convaincre ses inconditionnels de son niveau de jeu.
Comme à leur habitude, les Rouge et Blanc d'El Hamri ont entamé la première période en force avant de carrément flancher en seconde période, laissant l'entière initiative à un client du jour qui ne sut, toutefois, pas en profiter car tout aussi brouillon dans le jeu. C'est ainsi que l'attaquant Safi Belghomari a bénéficié d'un excellent service de Mezouar sans pour autant parvenir à lober Daïf, sorti à sa rencontre (15'). Le même Mezouar s'essayera au coup franc à la 22e minute, mais le vigilant keeper clubiste était à la parade. Le dernier rempart constantinois n'aura, cependant, pas la même réussite moins de dix minutes plus tard lorsque le meilleur élément sur le terrain, en l'occurrence Arafat Mezouar, enveloppera magnifiquement sa frappe des 20 mètres pour ouvrir le score, donner au MCO un avantage qui allait s'avérer définitif et allumer, par là même, tout Bouakeul.
Sur leur lancée, les Oranais auront une autre belle occasion à la 42e minute, mais après avoir devancé le portier du CSC et centré, Chaïb ne trouvera aucun coéquipier, regardant, impuissant, la défense constantinoise se dégager comme elle le pouvait. Mais autant en première période les locaux se montrèrent quelque peu entreprenants, autant ils baissèrent pavillon durant les 45 dernières minutes, se contentant de gérer maladroitement leur avance au tableau d'affichage. Mais incapables d'inquiéter réellement Mezaïr, les Sanafir ne purent, en fin de compte, contester la (relative) supériorité mouloudéenne.
De cette rencontre, il serait également utile de retenir la témérité du Mouloudéen Benatia et du clubiste Chaouaou qui, même blessés et bandés à la tête à la suite d'un télescopage aérien, ont tenu à reprendre le jeu avec leurs équipes respectives, l'arbitre Amalou s'étant également distingué par de nombreuses fautes d'appréciation dont un penalty flagrant non sifflé en faveur du club local.
A. Karim - Liberté Foot