Stade Hamlaoui : beau temps, affluence nombreuse, pelouse en excellent état.
Arbitrage de M. Ada Brahim assisté par MM. Belfekroun et Mouhaouche.
Avertissement : Kessaci 32’ et Bensaïd 65’ (MOB).
Expulsion : Kessaci 42’ (MOB).
CSC : Daif, Soudani, Hamraoui, Kabri, Benabdellah, Khellaf, Meziani (Rahem 86’), Kab (Dob 88’ ), Farès (Zeghrour 63’), Medjoudj et Djabelkheir.
Entraîneur : Janacovick.
MOB : Djabarat, Bensaïd, Kessaci, Fertoul, Lahlouh, Mebarki, Louadj (Si Hadj 73’) Bounab, Saihi, Boutemdjet et Rahmoune (Mghoufel 63’).
Entraîneur : Mecheri.
Les Sanafir ont confirmé encore une fois leur suprématie à domicile et cette fois-ci pas dans leur vieux stade mais sur la nouvelle et superbe pelouse du stade Hamlaoui.
Face à une équipe béjaouie décidée à se ressaisir et vendre chèrement sa peau après son premier match raté à domicile, la bande à Janacovick était doublement avertie.
La rencontre en elle-même fut plaisante de bout en bout entre deux équipes qui ont joué sans trop de calculs avec un engagement total en termes de résultat mais aussi en confiance, la première action dangereuse sera à l’actif des visiteurs par l’intermédiaire de Bensaïd d’un coup franc lifté qui a failli faire mouche (7’), puis le même Bensaïd qui voit son tir ricocher sur la transversale (11’). Titillés les Sanafir réagissent instantanément par Kab qui verra son tir raser le montant 11, ensuite Farès El-Ouni d’une jolie reprise acrobatique à bout portant trouve un Djabarat impérial sur sa ligne (13’), cela dit les visiteurs demeurent toujours très dangereux surtout dans les contres, notamment par Bounab qui par deux fois aura le but au bout du pied sur un tir des 18 m qui rase le montant (17’), puis rate l’immanquable alors qu’il avait fait le plus dur en embarquant toute la défense constantinoise et le gardien mais rate devant les bois vides (21’), ce qui fera passer des sueurs froides dans les tribunes du stade. Les Crabes devront toutefois regagner les vestiaires amoindris après l’expulsion de Kessaci consécutive à deux cartons jaunes.
Profitant de leur supériorité numérique et soutenus par pas moins de 30 000 ultras, les Sanafir poussent leurs adversaires dans leur dernier retranchement. La défense béjaouie résiste et arrive à se dégager malgré les multitudes de situations chaudes qui se sont présentées, notamment par Kab et Djabelkheir, cela dit la citadelle des Crabes finira par rompre sur un jolie mouvement collectif ponctué par Kab à l’affût dans la surface de réparation. Celui-ci a réussi à lober le gardien d’une belle balle piquée (75’).
Un but qui délivre tout le stade et les camarades de Medjoudj qui pouvaient corser l’addition mais l’excès de précipitation de Zegrour, le rentrant, pourtant idéalement placé 84’, 87’ a fait que ces actions ne soient pas concrétisées.
À chaud
Janacovick “Je suis soulagé”
“Je suis soulagé, car après la mésaventure d’Oran où on a marqué deux buts valables injustement refusés car il était plus que primordial pour nous de ne pas rater sa première sortie devant son public, je dois dire aussi que je suis soulagé au vu des nombres occasions créées. On a pu quand même mettre un ballon au fond. Je sais qu’il nous reste beaucoup de travail à faire mais au vu des 15 jours de préparation avec une équipe complètement remaniée, je pense que je suis assez satisfait du résultat.”
Mecheri “Le CSC mérite sa victoire”
“Je ne vous le cache pas, on est venu ici pour faire un bon résultat. Je ne pense pas que l’expulsion de mon joueur ait faussé le rendement de mon équipe car je dois dire qu’on a pas pu développer notre jeu. Je dois dire aussi que nous avons raté des occasions nettes de scorer en première période, ce qui a manifestement encouragé notre adversaire qui mérite amplement sa victoire.”
Par : H Samir - Liberté-Foot