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Journée 30
15 juin 2024 17:00
CS Constantine
CSC
1:2 ES Sétif
ESS
Détails

La ligue n'a pas fixé la date du prochain match.

Résultats

Journée 30
PAC Paradou AC 2  -  0 USM Khenchela USMK
NCM NC Magra 2  -  3 USM Alger USMA
USS US Souf 0  -  4 JS Kabylie JSK
JSS JS Saoura 1  -  2 CR Bélouizdad CRB
ASOC ASO Chlef 2  -  1 US Biskra USB
MCEB MC El Bayadh 1  -  0 ES Ben Aknoun ESBA
CSC CS Constantine 1  -  2 ES Sétif ESS
MCA MC Alger 1  -  1 MC Oran MCO
  • Ligue 1 PRO
  • Ligue 1 - U21
# Équipe PTS J +/-
1 MC Alger 63 30 34
2 CR Bélouizdad 53 30 17
3 CS Constantine 53 30 16
4 USM Alger 49 30 8
5 ES Sétif 48 30 0
6 ASO Chlef 43 30 2
7 Paradou AC 42 30 14
8 JS Kabylie 41 30 5
9 JS Saoura 40 30 -3
10 USM Khenchela 39 30 -6
11 MC El Bayadh 38 30 0
12 NC Magra 38 30 -3
13 MC Oran 37 30 -6
14 US Biskra 36 30 -9
15 ES Ben Aknoun 32 30 -5
16 US Souf 7 30 -64
# Équipe PTS J +/-
1 CS Constantine (U21) 74 33 47
2 CR Bélouizdad (U21) 69 33 51
3 JS Kabylie (U21) 67 33 39
4 USM Alger (U21) 65 33 39
5 JS Saoura (U21) 64 33 29
6 ES Sétif (U21) 62 33 19
7 Paradou AC (U21) 53 33 21
8 MC Alger (U21) 48 33 9
9 HB Chelghoum Laïd (U21) 43 33 -8
10 MC Oran (U21) 38 33 -15
11 NA Hussein Dey (U21) 37 33 -16
12 ASOChlef (U21) 36 33 -20
13 WA Tlemcen (U21) 35 33 -14
14 RC Arbaa (U21) 31 33 -18
15 O Médéa (U21) 31 33 -40
16 US Biskra (U21) 28 33 -28

Les dégâts du bras de fer engagé entre le président «déchu» Mourad Mazar et son successeur Noureddine Ounis ont déjà commencé à se faire sentir. Le CSC, qui s’est vu ôter un point à cause des forfaits cumulés par ses catégories jeunes (trois matchs), risque encore de ne pouvoir qualifier aucun joueur pour le prochain exercice (date butoir le 30 juin).

Pourquoi sommes-nous arrivés là ? Le cas Mazar est-il devenu ingérable ? Genèse d’un mandat contesté… En fait, Mourad Mazar n’était même pas membre de l’assemblée générale au moment de son intronisation, l’été dernier, à quelques semaines de l’entame de la compétition. L’administration avait alors fermé l’oeil pour, dit-on, l’«intérêt» du club. Les preneurs ne se bousculaient pas au portillon d’un club qui était à la recherche d’un «boss» et l’administration a fini par céder sous la pression de la rue. «Personne n’est membre accompli de cette assemblée qui devait plutôt être dissoute parce que personne ne payait ses cotisations comme le stipule le règlement intérieur du club», disaient à l’époque les responsables de la DJS pour justifier l’installation de Mazar qui, lui, avait, par contre, évoqué des parrains d’en haut. D’ailleurs, il ne rate aucune occasion pour revendiquer son allégeance à ces «puissants». Des puissants qui, apparemment, sont en mesure de manipuler y compris l’administration, censée veiller à l’application de la réglementation. Bref, accueilli comme le messie, Mazar a monté une équipe en un temps record, et les bons résultats du début de cet exercice lui ont donné, en tout cas, un peu de crédit auprès des supporteurs. Mais la polémique qu’ont suscité les recettes du stade et, ensuite, la baisse du régime de cette même équipe après le limogeage du coach serbe Daniel a vite transformé Mazar en un «baratineur» qu’il fallait à tout prix destituer. Chose qui a été faite à deux journées de la fin du championnat. La DJS a donné, encore une fois, sa caution. Et à Mazar d’exploiter la piste que la tutelle a emprunté pour justifier son installation : les cotisations. Ce dernier a aussitôt actionné, en référé, la justice pour contester et la légitimité de ses détracteurs et l’authenticité des actes administratifs de la DJS. «Le statut type des clubs amateurs ne précise pas que la qualité de membre de l’AG se perd pour non-paiement des cotisations et le club ne dispose d’aucun règlement intérieur», ont déclaré les responsables de la DJS. L’affaire traîne, depuis, en justice. Mazar, entouré, comme disent le nouveau président et les membres de son bureau, par des «truands» qui lui servent de garde rapprochée, occupe toujours les locaux et dispose de tous les documents administratifs du club. Pour lui, pas question d’abdiquer avant que la justice ne tranche. «Je suis toujours le président», clame-t-il. Dans ce contexte, les membres du nouveau bureau ont recouru au wali qui n’a pas daigné les recevoir. «Nous avons épuisé toutes les voies de recours et on aimerait que le wali, premier responsable de la wilaya, intervienne pour mettre fin à cette situation. Sinon, nous allons démissionner, au plus tard lundi (aujourd’hui, ndlr)», a déclaré Noureddine Ounis . une conférence de presse tenue samedi dernier. Ensuite, pourquoi Ounis refuse d’ester en justice Mazar ? «Ça va prendre encore du temps et les instances fédérales ont fixé le 30 juin comme date limite de dépôt de dossiers pour la qualification des joueurs»,avancera-t-il. Le tribunal, qui a reçu l’action introduite en référé par les membres de la commission ayant préparé les élections, afin d’évacuer le siège et récupérer les documents du club, s’est déclaré incompétent. Question : pourquoi le nouveau bureau n’entame-t-il pas son travail à partir du moment où la FAF reconnaît les actes de la DJS ? «Nous voulons récupérer les biens du club, c’est de notre droit.Nous sommes légitimes et Mazar doit quitter les lieux. Il s’agit de l’image du CSC d’autant que nous allons ainsi le cautionner», ont-ils unanimement répondu. En conclusion, Mazar ne peut rien faire parce que la FAF ne le reconnaît plus alors que Ounis et les membres de son bureau craignent de voir leur investissement tomber à l’eau si la justice tranche en faveur de Mazar. Seul un tribunal spécialisé (le tribunal arbitral du sport dans ce cas) peut faire la part des choses. Sa décision qui fera, sur un autre plan, jurisprudence pourrait être entérinée par les tribunaux civils. Plus de retard pourrait,néanmoins, mettre à feu et à sang toute la ville de Constantine, divisée entre partisans de Mazar et alliés d’Ounis. Lyas Hallas

 

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