Castaneda : “Jouer l’accession est un challenge motivant”

CSC ConstantineLe nouvel entraîneur français du CS Constantine (division 2) se dit “déjà pleinement engagé” dans sa nouvelle mission et ne craint pas d’assumer la bataille de l’accession qu’il considère comme un “challenge motivant”.

Questionné par l’APS au sujet des chances du doyen des clubs de l’Est algérien de rejoindre l’élite à la fin de la saison, le nouveau coach des Sanafirs indique qu’il a remarqué, lors du premier galop d’entraînement avec ses nouveaux poulains, que le groupe de 26 joueurs a “tout simplement besoin d’une prise en charge au plan technique”.

L’effectif reste “perfectible”, selon Castaneda, qui estime néanmoins que son équipe est capable de relever le défi de l’accession parmi l’élite. Mon arrivée à Constantine avait été envisagée “dès le début de la présente saison”, souligne Castaneda, soutenant que cela n’a pas pu se faire “pour diverses raisons” mais sans les préciser.

Pour Mourad Mazar, président du CSC, la venue de Castaneda n’est “ni le fruit du hasard ni une solution d’urgence, car faire venir cet entraîneur faisait déjà partie de ma feuille de route”.

Jean Castaneda (52 ans) s’était fait connaître en tant que gardien de but à l’AS Saint-Étienne (France) dans les années 1970. Barré en 1976 par l’ex-Yougoslave Yvan Curcovic, il était sur le banc lors de la finale de Coupe d’Europe des clubs champions perdue par l’ASSE (0-1) face au Bayern de Munich à Glasgow, en Ecosse. Il succéda dès 1980 à Curkovic avant de rejoindre l’équipe de France de Michel Hidalgo avec laquelle il participa à la Coupe du monde, en 1982, en Espagne, jouant, cependant, un seul match, celui de la 3e place, perdu (2-3) face à la Pologne.

S’il accomplit dans sa ville natale, Saint-Étienne, toute sa carrière de joueur (où presque, puisqu’il rejoignit l’Olympique de Marseille durant la saison 1989-90), Jean Castaneda prit un bâton de pèlerin pour son parcours d’entraîneur. Il s’occupa, en effet, du centre de formation de son club formateur, avant de prendre la barre technique d’Istres (D2 française) où il resta dix ans, avant d’entraîner le club qatari d’Al-Rayyan puis l’équipe d’Endoume, en championnat de France amateur.

Les supporters des Vert et Noir, dont on connaît la passion pour leur club, ne s’attardent pas, toutefois, sur la carrière du nouvel entraîneur français de leur équipe. Ils espèrent seulement qu’il saura faire aussi bien que son compatriote François Bracci, artisan de l’accession du CSC parmi l’élite en 2003-2004.

 

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