Liberté Foot : Alors, comment s’est déroulé le stage ?
Medjoudj : Dans de bonnes conditions, on a travaillé d’arrache-pied pour rattraper le retard. Je sais que trois semaines ce n’est pas suffisant mais je peux vous dire que nous serons normalement à 70% de nos moyens pour notre premier match vendredi prochain face à l’ASMO.
Vous avez joué deux matchs face au NAHD et l’OMR. Quelle est votre avis sur le groupe ?
C’est sûr que le problème de la cohésion se posera, car n’oubliez pas que du groupe de la saison passé, il ne reste que trois joueurs. Il y a donc vingt-sept nouveaux, et cela ne va certainement pas être facile de trouver toute de suite les automatismes. Mais pour revenir à votre question, je peux vous dire que nous avons de bonnes potentialités. Nous avons réussi à faire un bon match face au NAHD que nous bavons battu par 1 à 0. Cela nous a remonté le moral car, sincèrement, quand j’ai vu la réaction des mes camarades sur le terrain, cela m’a réconforté car j’avais vraiment des appréhensions avant le match. Ensuite, nous avons fait un moins bon match contre l’OMR avec un nul (1-1), mais cela s’explique par le fait que nous étions en fin de stage et physiquement fatigués.
Donc, pour vous, le CSC peut avoir fière allure cette saison ?
Il ne faut pas trop se leurrer, on va avoir un début de saison très difficile, il nous faudra au moins six autres matchs dans les jambes pour pouvoir dire que nous sommes prêts. Cela dit, au vu de la composante, je peux dire que nous avons un bon amalgame, anciens et jeunes. Je tiens à dire une chose : il ne faut pas nous mettre la pression et parler d’accession, ce qui serait une bêtise, comme ce fut le cas la saison dernière où, après un bon parcours à l’aller, la pression a grandi et tout le monde sait comment nous avons terminé la saison. Je le dis en connaissance de cause, on n’est pas encore prêts. Je demande à nos supporters de nous aider et de ne pas trop nous accabler et nous demander l’impossible.
Peut-on parler d’accession ?
Pour le moment, il serait hasardeux de parler d’accession. D’ailleurs, même les dirigeants et l’entraîneur se sont fixé comme objectif l’accession pour deux ans, car on a un effectif jeune. Cela dit, en tant que capitaine, je dirai que nous allons tout faire pour défendre honorablement les couleurs du CSC et continuer à travailler, car seul le travail paie.
Revenons à vous. Vous étiez le dernier à rempiler, pourquoi ?
Ce n’est pas parce que j’étais indécis, car même si j’avais des offres ailleurs, le CSC demeure mon club de cœur. Cela dit, je voulais juste m’assurer que le groupe allait être construit, car je ne voulais pas d’un scénario de la saison dernière, c’est tout. Je dois dire aussi que nous avons tous confiance en notre président car nous avons accepté de signer à blanc, comme on dit. J’espère que lui aussi sera à la hauteur et tiendra parole.
Liberté Foot