Ils trouveront le chemin des filets durant les premières minutes de jeu à la grande joie de leurs nombreux supporters. Les visiteurs tentent de répliquer par des attaques dangereuses pour rattraper leur retard, sans y parvenir. Les locaux étaient déterminés plus que jamais pour ajouter d’autres réalisations, mais la défense sétifienne tenait bien le coup. Les Sanafir se sont vu refuser un penalty à la 43’, à la suite d’une faute d’un défenseur sétifien sur un attaquant clubiste. La mi-temps est sifflée sur le score d’un but à zéro en faveur des Vert et Noir.
Les locaux décidés à en finir une fois pour toutes avec leurs adversaires accélèrent sur le champignon dès la reprise. On jouait la 53’ de jeu, les Constantinois tentaient une incursion par Efosa, mais au moment où ce dernier allait armer son tir, il fut fauché dans les 18 mètres. Cette fois, l’arbitre n’hésite pas à désigner le point de penalty. Dahmane chargé d’exécuter la sentence prend Benkhodja à contre-pied et ajoute un second but. Trois minutes après, le même joueur parvient à secouer une nouvelle fois les filets de Benkhodja. Ce but ne décourage point les sétifiens pour aller porter le danger chez l’adversaire et réussirent à réduire la marque par la suite. Ils ajoutèrent un autre but à la suite d’une belle action de toute la ligne d’attaque. Le deuxième but sétifien a donné des sueurs froides aux locaux, qui ne pousseront un ouf de soulagement qu’au coup de sifflet final de l’arbitre.
R. G. Geiger : «Le CSC mérite sa victoire»
L’entraîneur sétifien estime que l’état de la pelouse a handicapé un peu ses joueurs pour développer leur jeu. «Je peux dire tout de même que le terrain y était pour beaucoup dans notre défaite. Les joueurs vont mettre maintenant leurs pieds sur terre après cet échec, on va essayer de rectifier le tir à l’avenir et oublier cette défaite. Dans l’ensemble, le CSC mérite bien, sa victoire.»
Bounaâs (ent. adjoint CSC) : «Les joueurs en voulaient»
L’entraîneur adjoint du CSC Bounaâs estime que la victoire n’a pas été facile devant l’ESS. Elle permet au CSC de renouer avec la victoire après un petit passage à vide. «On avait affaire à un grand calibre de l’élite, les joueurs voulaient gagner. Et ils l’ont arrachée, si l’arbitre nous avait accordé le penalty, on aurait gagné par un score de quatre buts… Il nous a peu découragés en fermant les yeux sur la faute commise par un défenseur sétifien dans son propre camp.»
Rabah Gattouche - Compétition