C'est fou, il fallait le vivre pour vraiment le croire. En tout cas, je suis fière de l'avoir gagné d'un côté comme de l'autre. En premier lieu parce qu’à l'aller, le MOC était favori. Au retour, la pression était encore plus grande. J’avais contre moi mon ancienne équipe, mais aussi 60 000 supporters et le CSC était favori. Mais cela ne nous a pas empêchés de gagner. C'est vrai, j'en tire une satisfaction personnelle et un souvenir exceptionnel.
Les Sanafir en ont un petit peu voulu...
Non, pas outre mesure. Vous savez, j'ai reçu des milliers de messages d'encouragement. Juste après, on me félicite. On me disait bravo pour toi pas pour le MOC. Pour ma part, j'étais fier et triste à la fois, car, à vrai dire, j'ai savouré ma revanche contre Mazar. J'avais une pensée pour ce formidable public et tous mes amis du CSC.
Toujours un goût d’amertume ?
Absolument, car j'étais au fond de moi triste, parce que normalement, en ce moment précis où je vous parle, j'aurais aimé fêter l'accession qui était plus que possible avec le CSC au vu du parcours qu'on a réalisé, mais ce monsieur en a voulu autrement et a tout fait pour casser tout ce qui a été construit. À vrai dire, mon cœur est resté toujours au CSC, c'est vraiment dommage que ce club soit tombé dans les mains d'un président mégalomane. Sincèrement, il y avait de la place pour faire des choses énormes avec ce club.
Maintenant, que faites-vous ?
Pour le moment, je veux partir en vacances pour me ressourcer. Cela dit, je suis un entraîneur libre de tout engagement et à l'écoute de toute proposition. J'ai par ailleurs reçu des offres par des intermédiaires de clubs comme l’USMA, le CRB et le MSPB, des club aussi de division deux. J’ai des propositions de l'étranger, d’Allemagne et d’Arabie saoudite. Je vais étudier tout cela tranquillement, puis on verra.
On vous annonce aussi de retour au CSC ?
Qui sais ? pour le moment, je n'est rien reçu d'officiel.
H.Samir - Liberté Foot