Comme nous étions censés recevoir, il fallait prendre le taureau par les cornes et faire le jeu. On aurait pu tuer cette rencontre durant le premier quart d’heure au vu de notre ascendant.
Votre sensation personnelle ?
Après notre réussite et surtout le but marqué, je ne vous cache pas qu’on était sur un nuage tellement tout allait dans le bon sens et c’était difficile de réfléchir. Un coup d’œil vers les gradins et vous vous sentez emporté par cette marée humaine. J’ai pensé, seulement, dans ces moments que la place du CSC n’était pas en seconde division mais parmi les ténors de notre football.
Vous avez encaissé votre premier but à Hamlaoui ?
C’était vraiment impossible pour moi d’aller chercher le cuir après ce tir puissant et aussi bien placé de l’attaquant adverse. J’ai, certes, suivi le ballon mais sans parvenir à le détourner. Je pense qu’avec un peu plus de lucidité, mes coéquipiers défenseurs auraient pu éviter ce tir adverse.
Et ce penalty raté ?
Je profite de cette occasion pour dire que Medjoudj est un grand joueur et il l’a prouvé durant son début de rencontre où il toucha le plus grand nombre de ballons avec, à la clé, cette lumineuse ouverture sur Zegrour. Le fait de tirer un penalty dans pareilles circonstances n’est pas à la portée de n’importe qui. Il s’en est chargé mais, malheureusement, sans la réussite voulue. Il a tout notre respect et je demande aux supporters de lui apporter leur aide pour qu’il puisse revenir encore plus fort dans les rencontres à venir.
Un parcours des plus honorables après sept matches sans aucune défaite ?
Cela prouve que nous sommes sur la bonne voie et que nous travaillons d’arrache-pied aux entraînements. Nous n’avons pas de joueurs vedettes mais au contraire un ensemble d’éléments complémentaires et dont la force majeure reste la solidarité sur l’aire de jeu. Le tout serait de persévérer dans cette dynamique sans s’enflammer, car le plus dur est à venir.
Entretien réalisé par Tahar AGGOUNE - Le buteur