L'effectif arrêté en stage à Alger

Et, comme à leur habitude, ils ne se sont pas privés d'aller directement à la rencontre du président afin de lui demander des explications et exiger des réponses à leurs interrogations. Pour cela, ils n'ont pas hésité à crier haut leur inquiétude à partir des tribunes du stade Abed Hamdani du Khroub où ils suivaient l'entraînement des joueurs. La chose s'était passée jeudi 31 juillet avant que l'équipe ne prenne le départ pour le stage en Tunisie en faisant escale à Annaba, vendredi, pour disputer un match d'entraînement contre l'USMA lequel s'est soldé par 3 à O en faveur de l'équipe locale. Or, et pour leur gouverne, ce stage vient d'être annulé, beaucoup de joueurs ne possédant pas de passeport, alors que d'autres sont concernés par le service national. Faute de quoi, Mazar s'est rabattu sur Alger pour ce stage de préparation qui devait démarrer hier. Mais avant de prendre le départ sur Alger, le président à tenu à mettre certaines choses au clair vis-à-vis des supporters aussi bien que de l'opinion publique, en commençant par rendre publique, enfin, la liste de l'effectif du CSC 2OO8-2OO9 qui se présente comme suit: Daif, Saci, Chaouaou, Soudani, Benabdallah, Boulemdais, Kabri, Kimouche, Nehili, Hamraoui, Medjoudj, Ghecham, Sissaoui, Rahem, Belhamadi, Khellaf Meziani, Kab, Mihoubi, Amrane, Zegrour, Farès El-Aouni, Dob, Djabelkheir. Le 25e joueur, dont on ignore encore le nom, rejoindra le groupe à Alger où le groupe compte effectuer un stage bloqué d'une dizaine de jours à l'hôtel El-Mahdi de Staouéli. D'autre part, la direction du club a fait paraître un communiqué faisant part de la mise en place d'une cellule de communication au sein du club et ce, dans le but de combattre la rumeur et la propagation de fausses informations sur la vie de l'équipe tout en menaçant leurs auteurs de poursuites judiciaires. Aussi, des rencontres périodiques avec la presse et les supporters seront organisées en présence de l'entraîneur et du président Mazar.

Autre mesure conservatoire prise par l'administration du club: le renvoi de l'entraîneur Denni Fayçal auquel il a été reproché, entre autres, d'être à l'origine du départ de nombreux gardiens de but de valeur, d'avoir provoqué la zizanie au sein de l'équipe et d'avoir abusé de la confiance du président et de l'entraîneur en leur communiquant de fausses informations concernant les anciens joueurs dont il était le seul à bien connaître. Ainsi, et en toute évidence, le président du CSC vient de déclencher avec fracas «la guerre contre ceux qui cherchent à déstabiliser l'équipe», comme il l'avait affirmé dernièrement lors d'un point de presse. Affaire à suivre.

A. Mallem - Le quotidien d'Oran