Harnène : Comme ils m’ont cité, je tiens à dire que je n’ai jamais versé dans aucune combine. Mon honneur est sauf, et je tiens à dire aux supporters que Harnène n’a jamais monnayé les couleurs du CSC.
Qu’est-ce qui s’est vraiment passé ?
Il y avait le frère du président du MOC Abdelouaheb Berahail, ainsi que l’entraîneur adjoint Mouloud Kaoua et deux autres dirigeants que je ne connais pas qui m’ont demandé l’avant-veille du match si je pouvais toucher certains joueurs pour qu’ils lèvent le pied. J’ai accepté pour les mettre en confiance et j’ai prévenu mon président Bouhlassa, qui m’a demandé d’accepter la proposition. D’ailleurs, lorsqu’ils m’ont contacté, Bouhlassa, le président des jeunes catégories, Souilah et le dirigeant Guessoum étaient présents et ont écouté la conversation au téléphone. Ils m’ont proposé 80 millions de centimes pour que je touche deux joueurs, on s’est donné rendez-vous le lendemain dimanche, à savoir la veille du match, pour nous rencontrer à un endroit pour qu’ils me remettent l’argent. Je suis allé au rendez-vous comme prévu. On s’est rencontré mais on n’a pas voulu me remettre l’argent.
Pourquoi ?
Parce qu’on ne m’a pas fait confiance. Ils m’ont dit que l’argent restera chez Kaoua jusqu’après le match. J’ai convenu des lors avec mes dirigeants que dès que je recevrai l’argent, je déposerai aussitôt une plainte.
Et qu’est-ce que vous avez fait par la suite ?
Comme ils n’ont pas voulu me faire confiance et me remettre l’argent, je suis reparti chez moi. Mais j’ai dit à Bouhlassa que s’ils n’ont pas pu me toucher, ils peuvent voir ailleurs car ils étaient vraiment décidés et ont certainement tenté de voir ailleurs. Après coup, Bouhlassa m’a dit que Benmoussa lui a aussi révélé que les dirigeants du MOC lui ont proposé 100 millions.
Liberté Foot