Un bon galop d’entraînement à Batna, n’est-ce pas ?
L’équipe a besoin de compétition après les multiples reports en championnat. D’où cette opportunité de jouer un match face à Batna, il nous a permis de nous remettre en jambes et de faire la projection sur notre prochaine sortie à Kouba. Dans son ensemble ce fut un match plein d’enseignements car nous avons évolué amoindri et cela nous permet d’être mieux fixés pour la suite.
Justement on parle avec insistance du fait que vous allez être amoindri ?
C’est sûr, mais il ne faut pas oublier que cela devait arriver un jour ou l’autre. L’essentiel c’est que le staff technique est en train de tout mettre en œuvre pour trouver les meilleures compensations possibles au niveau de l’effectif. Les éléments censés faire leur entrée sont animés de beaucoup de volonté et veulent prouver leurs qualités. C’est une motivation non négligeable pour nous.
Peut-on dire que le leader est essoufflé quelque peu ?
Essoufflé non, mais nous rencontrons des difficultés liées à des impondérables connus de tous. Le match non joué à Batna et les multiples sanctions sont l’explication majeure de notre baisse de régime. Devant Bel Abbès on avait tout fait pour réussir, mais sur le terrain il y avait comme un grain de sel qui gênait nos mouvements. Dès que l’énervement s’installe, il devient délicat de réfléchir et on tombe dans la précipitation. Et pourtant le staff technique avait vu juste en nous mettant en garde contre pareil agissement.
Un autre test important vous attend la semaine prochaine ?
Sans vouloir mettre plus de pression sur le groupe, il faut admettre que nous devons réagir dans la prochaine rencontre et peu importe le calibre de l’adversaire. Ce n’est qu’à ce prix que l’on sera en droit de retrouver notre sérénité pour la suite qui, une fois de plus, va être délicate à tous les niveaux.
L’absence de votre public est un handicap certain ?
Nous l’avons toujours dit, mais lorsqu’il y a situation d’urgence ce paramètre doit être mis de côté. C’est les aléas du football et les joueurs se doivent de redoubler d’effort par rapport justement à cet état de fait. Si on continue à pleurnicher sur notre sort la sortie du tunnel pourrait être plus longue et cela ne nous arrange nullement. C’est aux joueurs sur le terrain d’assumer pleinement leur rôle.
LE BUTTEUR
