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Auteur Sujet: « Le séjour en Angola est très difficile »  (Lu 1830 fois)

CSConstantine.Net

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« Le séjour en Angola est très difficile »
le: 20 décembre 2009 à 13:17:58 »
La tentation de la Coupe d’Afrique des nations ne laisse personne indifférent. Supporter notre équipe nationale en terre angolaise est le rêve de tout Algérien. Mais force est de revenir à l’évidence, car le séjour en Angola n’est pas aussi facile que cela.
 
Le témoignage de Brahim Boulegane, secrétaire général de l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) est très édifiant à ce sujet. Non seulement il permet de mesurer l’impact financier d’un séjour dans ce pays africain, mais il représente un message fraternel pour l’ensemble des supporters inconditionnels des Verts, en les dissuadant de s’aventurer dans une aventure qui pourrait s’avérer inextricable. En effet, M. Boulegane, qui revient d’un séjour à la capitale angolaise Luanda, après avoir pris part aux travaux du 6e congrès du Mouvement pour la libération de l’Angola, parti du président en place, s’est senti dans le devoir de communiquer dans une déclaration au Midi Libre certaines informations précieuses sur ce pays inconnu jusque-là. Un homme averti en vaut deux. Si notre équipe nationale et l’ensemble de la délégation officielle vont prendre leurs quartiers dans un hôtel de luxe, le "Président Méridien" en l’occurrence, avec un petit stade pour les entraînements juste à proximité de l’enceinte, il n’en est pas de même pour les supporters qui voudraient y aller. Lorsqu’on sait que la dernière des chambres dans l’un des rares hôtels ordinaires reveient à 285 dollarsla nuitée (près de 30 mille DA NDLR), et que le dernier plat dans un restaurant est à 30 dollars, la bouteille d’eau à 2 dollars, il est facile de deviner combien coûterait un séjour de dix jours au minimum. «C’est une ville (Luanda) très très chère», a mis en garde le SG de L’UNEA, qui avance encore, constat à l’appui, le manque criant de transport, les énormes embouteillages et l’insuffisance, sinon l’inexistence d’infrastructures d’hébergement. Effectivement, l’Angola, ce pays de 17 millions d’habitants dont 9 millions vivent dans la capitale, vient à peine de sortir d’une guerre civile. Cela explique en partie la cherté excessive de la vie et l’absence d’infrastructures de base et de moyens. Pour les déplacements dans la ville, il n’existe pas de taxis ni de moyens de locomotion permanents, selon notre interlocuteur. Donc, il faudrait se rabattre sur la location de voitures, au prix, tenez-vous bien, de … 100 dollars la journée, soit presque 10 mille DA. Cela sans évoquer les longs déplacements qui nécessitent le transport aérien en l’absence de moyens terrestres. «Si l’Algérie se qualifie en quarts de finale, il faudra se déplacer à 600 km et en demi-finales à 1.200 km dans une autre ville, ce que les supporters ne pourraient pas effectuer», a témoigné le SG de l’UNEA. Donc, le séjour en Angola sera très coûteux et risqué même, et ce, à cause des maladies, de l’insécurité et autres fléaux. «Les supporters qui décideraient de se rendre par leurs propres moyens en Angola doivent prendre en considération tous ces paramètres, car il s’agit d’une aventure», a ajouté le SG de l’UNEA, allusion faite aux multiples agences de voyage qui proposent d’ores et déjà leurs services aux supporters. Attention à l’arnaque ! Les agences angolaises avec lesquelles coopèrent les agences algériennes ne sont pas forcément fiables. L’arnaque pourrait s’avérer à grande échelle, prévient-on.
Wled el bled dima hadrine
CSC