le: 14 octobre 2017 à 21:40:45 »
L'ouvrage de Hadj Slimane Beldjoudi -Du cercle Salah bey au Club sportif constantinois- peut surprendre d'abord par la qualité du papier, sa maquette aérée qui en rend l'accès aisé mais aussi et surtout du fait qu'il est, à bien y voir, inclassable et excitera et laissera sur leur faim autant le sportif curieux de l'histoire de l'un des plus populaires clubs du pays que l'historien et le chercheur attentifs à l'histoire sociale et culturelle de Constantine. C'est que l'auteur -figure de référence du football algérien, ancien président des Vert et Noir- dénoue les fils de la mémoire collective citadine constantinoise et plus particulièrement celle du CSC, d'abord avec les clés de l'émotion, une émotion authentique sans mièvrerie ni passéisme et, s'il exprime, au passage, quelques regrets dans l'évocation de Souiqa -où il est né et où il a grandi-, c'est en affirmant et en affichant la continuité de la longue histoire du CSC et plus largement de Constantine. Une histoire qui démarre pour les clubistes en 1898 et dont le fil rouge -même cette expression peut paraître paradoxale- tient dans les deux couleurs emblématiques du vert de l'espoir et du noir du deuil.