Privé de compétition depuis une vingtaine de jours, le leader actuel de la Ligue 2 a montré un piètre visage, que l’on imputera à l’absence de supporters. Vraiment à la peine, les camarades de Kabri tombèrent dans la précipitation et l’énervement qui leur a coûté cher au final. Et pourtant l’adversaire du jour ne s’est même pas créé une seule occasion de but, car opérant derrière et dégageant le moindre ballon dans les décors. Sentant le danger, l’entraîneur a vite réagi et dès la 34’ de jeu il fait sortir le milieu du terrain Kebia pour le remplacer par Ghodbane, mais c’était loin d’être la solution au problème clubiste. Le fait alarmant de la production clubiste restera celui d’avoir évolué sans la moindre conviction et sans volume aucun, même dans les moments cruciaux d’une rencontre importante. Est-ce l’essoufflement ou est-ce un passage à vide, c’est la question qui tarabuste l’esprit de tout un chacun dans un championnat où rien n’est encore fait, tant le retour de certaines équipes reste au premier plan.
Khezzar : «C’est un ratage sans plus»
Loin d’avoir son visage habituel au stade Hamlaoui, l’entraîneur Khezzar s’est limité à dire deux mots aux nombreux journalistes présents devant les vestiaires en fin de match : «J’imputerais cette mauvaise production au fait que nos éléments manquent de compétition. C’était assez attendu, mais ce n’est pas la fin du monde. On se doit de réagir au plus vite pour ne point tomber dans pareille situation.» Une déclaration se passant de tout commentaire car on sentait chez notre interlocuteur beaucoup de déception sur la manière d’évoluer de ses poulains.
On ne parlait que de Mial
En fin de rencontre et aux abords des vestiaires il y avait unanimité autour de la production du référée Mial. Pour les présents, et en particulier les journalistes, l’homme en noir est passé à côté de son sujet dans une rencontre vraiment facile à diriger. Se compliquant la tâche par des interventions non justifiées, discutant beaucoup avec les uns et les autres et surtout sifflant à tort et à travers, il arriva à énerver l’ensemble des joueurs et en particulier les locaux. D’ailleurs ils s’énervèrent et récoltèrent bien des cartons qui vont leur porter un grave préjudice pour la suite de la compétition. C’est le cas de l’attaquant Yacef et du central Kabri. Pour rappel, Mial n’est pas à sa première frasque contre le CSC, ce qui laisse la porte ouverte à bien des conclusions.
On y reviendra.
Yacef tombe dans le piège de Mial
Le geste de Mial, c'est-à-dire celui de brandir le carton rouge à la face de Yacef était justifié dans le fond, mais dans la forme non. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il n’y avait aucune faute de la part de l’attaquant clubiste sur l’action concernée. En sifflant cette faute imaginaire contre Yacef ce dernier a vu ses nerfs craquer avec la riposte qu’on connaît à savoir propos grossiers et autres. Fort de la réglementation, l’arbitre a eu le dernier mot et c’est le joueur qui va payer les pots cassés. L’autre cas, celui du capitaine Kabri, est assez similaire puisque sa contestation fait suite à un coup de sifflet de Mial loin d’être juste. A l’opposé et sur le tacle très dangereux du défenseur Lemaïci, Mial donna un carton jaune à défaut de tirer le rouge. Est-ce une compensation… lui seul peut y répondre.
Kouba annonce la couleur déjà
Décidément l’actuel parcours des Sanafir dérange à plus d’un titre. Sinon comment expliquer la dernière correspondance émanant du RC Kouba et adressée à la ligue nationale faisant état d’une capacité de… 3.000 places de son stade où devra évoluer le CSC cette semaine. L’administration clubiste a reçu cette lettre afin d’éviter aux supporters de faire le déplacement à Alger. Ce que le RCK a sûrement fait semblant d’oublier c’est que pour avoir droit d’être une association sportive professionnelle, et c’est le cas du RCK, il fallait justifier avoir un stade dépassant de loin une capacité de 3.000 places… « Alzeimer » quand tu nous tiens ! Alors messieurs de la ligue nationale, connaissez-vous vos textes ?