Mais l’administration estime que votre absence est dénuée de fondement et vous a mis dans le lot des absents ...
Justement, c’est là où les choses se compliquent, car l’administration du club, avec le problème rencontré durant et après le derby constantinois, n’a pu rencontrer les joueurs et discuter avec eux. Il y a eu une phase de flottement où certains élément ignoraient s’il y avait entraînement ou pas. C’est ce qui m’a poussé à me rapprocher d’un membre du comité à qui j’ai remis mon dossier médical complet.
Et votre reprise, c’est pour quand finalement ?
Dans le dossier médical que j’ai remis à l’administration, le médecin m’a prescrit 20 jours de repos et cela va donc me priver d’un certain nombre de matches. J’espère cependant que tout va rentrer dans l’ordre pour que je puisse être opérationnel, ne serait-ce que pour quelques rencontres de fin de saison.
Un mot sur la situation de votre club ?
Force est d’admettre que nous vivons des moments d’extrême tension imposés par moult facteurs qui ont vu le jour. Cet état de fait a pesé lourd sur le moral des troupes et c’est l’absence de sérénité qui caractérise actuellement la vie quotidienne du groupe. C’est vraiment malheureux de voir qu’en si peu de temps, on se retrouve dans le lot des équipes jouant pour le maintien. Me concernant, j’en suis à ma deuxième année au club et je fais figure d’ancien, ce qui me pousse à affirmer que c’est grave pour un club de la stature du CSC de connaître autant de problèmes. Il faudrait que les amoureux de l’équipe puissent faire preuve de sérénité et unir leurs efforts pour mettre sur pied une formation conquérante. La place du CSC est en Division supérieure et cela ne fait aucun doute. Pour y arriver, des mesures concrètes doivent être prises dans tous les domaines.
Entretien réalisé par Tahar Aggoune - Le buteur