Avertissements : Bahloul (15’), Dahmane (64’) CSC

                                 Zahzouh (26’), Sidhoum (68’), Benmeghit (86’) WAT

CSC : Daif, Ziti (Lemaici 46’), Mekkaoui, Djilali, Messali, Gil N’Gomo, Bahloul, Ferhat (Dahmane 46’), Hadjadj, Efosa, Bouguerra (Ghodbane 70’)

Entraîneur : Bouarrata

WAT : Maâzouzi, Boudjakdji, Zahzouh, Zouaoui, Belkaroui, Dif, Messaoudi, Sidhoum (Belgheri 74’), Sameur, Benmeghit (Hadji 86’), Andréa (Kada 90’)

Entraîneur : Amrani

La partie a débuté sans round d’observation. Les deux équipes étaient rentrées sur le terrain avec chacun d’eux des arguments à faire valoir. Ce sont les camarades de Hadjadj, capitaine pour la circonstance, qui prirent les choses en main pour porter le danger très haut, et c’est en toute logique que le CSC trouve le chemin des filets à la 7e minute. Suite à un coup franc à la droite du gardien tlemcénien, le capitaine Hadjadj cible bien la tête du défenseur Djillali, monté donner un coup de main à ses coéquipiers, et qui, sautant plus haut que tout le monde, ne trouva aucune difficulté à tromper la vigilance du gardien du WAT, Maâzouzi. A partir de là, les Sanafir se sentant pousser des ailes, allaient passer à la vitesse supérieure et dominer pratiquement toute la première mi-temps. A maintes reprises, Hadjadj et Efossa font des prouesses pour que le ballon arrive à Bouguerra qui ne resta pas statique lui aussi en essayant à chaque fois de décrocher et venir participer aux attaques du CSC. Le score en restera là, jusqu’au sifflet de l’arbitre renvoyant les vingt-deux acteurs à la pause.

La deuxième période fut tout à fait différente de la première. En effet, en s’attendait à ce que le CSC donne le coup de grâce à son adversaire pour gérer la rencontre comme à son habitude devant son nombreux public, mais il n’en fut rien. Le CSC est victime d’un passage à vide qui avait trop duré, et c’est à ce moment que les joueurs de Tlemcen, qui sont sortis de leur cocon pour essayer d’égaliser arrivent à leurs fins. En effet, et toujours suite à un coup franc, Sidhoum arrive à tromper Daif et marquer de la tête devant la stupeur des joueurs constantinois et du public. Piqués au vif, les Sanafir se lancèrent vers les buts de Maâzouzi sans concrétiser. Peut-être qu’ils avaient la tête ailleurs, leur camarade Zemit ayant reçu une mauvaise nouvelle, lui annonçant le décès de sa mère et était parti le matin du match précipitamment sur Alger pour être auprès des siens. Même les nerfs ont pris le dessus sur le jeu.

Les Tlemcéniens, que le match nul arrangeait commençaient à user d’antijeu, en perdant beaucoup de temps sur la pelouse, ce qui n’était pas pour arranger les choses. Les Clubistes, qui voulaient à tout prix marquer le deuxième but, s’énervèrent et perdirent le contrôle de leurs nerfs.

Et c’est ainsi que la rencontre se termina sur ce score de un partout, le WAT ayant réussi son opération, en piégeant le CSC.

L B - Maracana Foot